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Les commissions paritaires d’établissements (CPE)

SNASUB-FSU

Commissions paritaires d’établissement (du supérieur)

Instituée par l’article L953-6 du Code de l’Éducation et régie par le décret n° 99-272 du 6 avril 1999 la commission paritaire d’établissement (CPE) est composée pour moitié de représentant·es du personnel et pour moitié de représentant·es de l’administration. Leurs compétences, comme celles des CAP, ont été largement amputées par la loi du 6 août 2019 dite loi de la « transformation de la fonction publique » (cf. Livre II Titre VI du CGFP). Le décret n° 2020-362 du 27 mars 2020 a apporté quant à lui des modifications à sa composition et son fonctionnement général. Le décret du 6 novembre 2024 valide désormais l’organisation du scrutin électronique en vue des prochaines élections de 2026.

 

Les représentant·es du personnel sont élu·es pour trois ans sur des listes présentées par des organisations syndicales, par catégorie hiérarchique A, B et C et groupes de corps BIATSS titulaires : corps ITRF, AENES, de bibliothèques, sociaux, de santé, etc.
En application du décret n° 2020-362, pour les élections organisées depuis septembre 2020, la composition des listes de candidat·es doivent respecter la part des femmes et des hommes dans les corps et catégories qu’elle représentent.
La durée du mandat de la CPE a été allongée par le décret n° 2020-362 à quatre ans à partir de décembre 2022.

Rôle des CPE

La CPE représente les personnels fonctionnaires et est réunie par catégorie hiérarchique, en amont des CAP, pour être obligatoirement consultée sur les décisions individuelles et, le cas échéant, les recours formés par les personnels qui sont soumis à l’avis des CAP. Ainsi, la CPE est consultée sur les recours formulés sur les compte-rendu d’entretien professionnel, les refus d’autorisation de télétravail, le refus de titularisation ou le licenciement d’un-e fonctionnaire stagiaire ou titulaire. (cf. détail en page 8).
En revanche, la CPE n’est plus consultée depuis le 1er janvier 2019 sur les opérations de mobilité des agent·e·s (mutations, détachements etc.). Et depuis janvier 2020 elle ne l’est plus non plus sur toutes les opérations de promotion : les inscriptions sur listes d’aptitude ou sur les tableaux d’avancement le sont désormais sur la seule proposition du chef d’établissement et sont prononcées par la ministre, sans aucune consultation des élu·es à la CPE.
Le SNASUB-FSU contestait le rôle de pré-CAP des CPE, et leur trop fréquente instrumentalisation par les directions d’établissements afin de les réduire à des chambres d’enregistrement de leur choix, pour les questions qui imposaient de comparer l’ensemble des situations des agent·e·s d’un même corps concernés par une opération de gestion (notamment les promotions). Il condamne cependant le choix politique d’avoir réduit les compétences des commissions paritaires car cela aboutit à développer l’arbitraire, le clientélisme, les petits arrangements et tous les opportunismes.

Non à la mise en place des collèges d’experts ! Pour des CPE au service de la défense des droits des personnels et de leurs situations individuelles

En remplacement du rôle des représentant·es de la CPE et des CAP, le ministère a lancé à la surprise générale la mise en place en février 2021 de collèges d’experts afin « de pouvoir démontrer aux personnels comme à leurs organisations syndicales que les décisions de promotions resteront guidées par le respect des […] lignes directrices de gestion ». Opacité dans la désignation de ces experts, et surtout reconnaissance quasi-explicite des réels risques de gestion arbitraire que nous avions pointé, cette décision ministérielle a été très largement contestée par l’ensemble des organisations syndicales et a finalement été suspendue mi-avril 2021, pour les filières AENES et BIB. Ces collèges d’experts sont néanmoins maintenus pour les ITRF, et il nous reste à obtenir leur suspension, avant la suppression pure et simple de cette usine à gaz. Au moment de boucler ce texte, il est difficile d’avoir une visibilité sur les intentions ministérielles sur ce point.
On le voit, il y a donc matière à se battre pour imposer aux directions d’établissements de ne pas s’en tenir aux seules compétences obligatoires des CPE. En effet, il est dans l’intérêt des personnels de leur imposer de présenter et confronter avec les élu·es en CPE leurs choix et leurs critères de décision en matière de propositions de promotions et d’avancements par exemple. De même, il est utile de discuter des affectations à l’intérieur de l’établissement.
Des groupes de travail ad-hoc ont été mis en place dans certains établissements du supérieur afin de traiter des questions de promotions. Pour le SNASUB-FSU, la participation à ces groupes de travail dépend de trois conditions : le groupe de travail ne doit pas se contenter d’un simple avis, mais doit être chargé de proposer un classement ; sa méthode de travail doit être connue (grilles de lectures voire barème) ; et enfin il doit être paritaire, les élu·es du personnel étant soit issu·es de la CPE ou du CSA, soit nommé·es par les syndicats (il serait problématique que chacun·e candidate individuellement et soit retenu·e au bon vouloir de la direction d’établissement).
Il n’en reste pas moins que la perte réglementaire des compétences par les CPE va créer des situations hétérogènes sur les campus, source d’inégalité de traitement pour les collègues.
Concernant les mutations, depuis la loi ESR de 2013, l’article L.712-2 du Code de l’éducation prévoit que les présidents d’université et directeurs d’établissements, s’ils s’opposent à une affectation sont tenus de formuler un avis défavorable motivé, après consultation de représentant·es des personnels dans des conditions fixées par les statuts de l’établissement. Pour le SNASUB-FSU, c’est la CPE qui est la plus légitime pour une telle consultation.

Ce que le SNASUB-FSU revendique

Le rétablissement de toutes les compétences des CPE et des CAP, notamment mobilité, promotion et avancement, et le retour de l’organisation des CAP par corps ;
L’établissement transparent et connu de tous et toutes de critères de gestion pour l’établissement des décisions individuelles relatives aux carrières, notamment par le recours à des barèmes, établis de manière cohérente sur tout le territoire et à tous les niveaux. Les barèmes comme les orientations nationales et académiques de gestion constituent des outils de référence communs et transparents, tant pour les supérieurs hiérarchiques que pour les collègues.

Quelle intervention syndicale ?

Le SNASUB-FSU par ses élu·es dans les instances paritaires, à tous les niveaux, agit pour le respect des droits collectifs et individuels des personnels et pour l’égalité de traitement de tous les agent·e·s.
Il combat toutes les tentatives d’affaiblissement locales ou nationales des statuts.
Ses élu·es sont de véritables délégué·es des personnels sur lesquels vous pouvez vous appuyer pour vous informer, être conseillé·e utilement, vous défendre efficacement.
Ils et elles agissent en toute indépendance syndicale avec comme seule boussole l’intérêt général des personnels et du service public !

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Aucune réponse concrète aux attentes du monde du travail : l’intersyndicale appelle à une mobilisation massive le 2 octobre !

SNASUB-FSU

Après la réussite de la mobilisation interprofessionnelle du 18 septembre, l’ensemble des organisations syndicales avait posé un ultimatum. Elles ont été reçues ce matin par le Premier ministre, pour obtenir des réponses concrètes aux revendications exprimées par les travailleuses et les travailleurs.

L’intersyndicale déplore une occasion manquée. Après un long échange avec le Premier ministre sur les enjeux qui se posent pour le monde du travail, aucune réponse claire n’a été apportée à la colère des salarié·es, agent·es, demandeurs·euses d’emploi, jeunes, retraité·es …

Le Premier ministre a expliqué qu’il n’était pas en mesure de connaître la copie finale du budget 2026 qui sera adoptée par le Parlement, alors que l’intersyndicale attendait au moins des pistes sur une copie initiale. Ni rupture avec les mesures présentées en juillet, ni engagement sur ce que pourraient être des mesures de justice sociale et fiscale.

Le monde du travail a assez souffert et c’est pourquoi l’ensemble des organisations syndicales appelle à amplifier la mobilisation lors d’une nouvelle journée d’action et de grève interprofessionnelle le jeudi 2 octobre prochain pour exiger :

L’abandon de l’ensemble du projet de budget et notamment le doublement des franchises médicales, l’année blanche (désindexation des pensions, des prestations sociales, des salaires des agent·es de la fonction publique et du budget des services publics), la suppression de 3000 postes de fonctionnaires
et la réforme de l’assurance chômage, ainsi que des projets attaquant le code du travail, et le 1er mai ;
La justice fiscale, avec la mise en place de dispositifs qui taxent les gros patrimoines et les très hauts revenus, et contraignent le versement des dividendes ;
La conditionnalité sociale et environnementale des 211 milliards d’euros d’aides publiques aux entreprises privées ;
Des moyens budgétaires à la hauteur pour les services publics partout sur le territoire ;
– Une protection sociale de haut niveau et l’abandon du recul de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans ;
Des investissements dans une transition écologique juste et la réindustrialisation de la France, et des mesures contre les licenciements.

Pour préparer et réussir les grèves et manifestations du 2 octobre, les travailleuses et travailleurs et leurs syndicats maintiendront la pression et leurs revendications salariales par des actions dans les entreprises, les services et administrations, par différentes initiatives, organisations de réunions d’information, assemblées générales du personnel…
Les organisations syndicales conviennent d’ores et déjà de se revoir très rapidement.

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Répondre au million de manifestant·es : l’intersyndicale lance un ultimatum

SNASUB-FSU

L’ensemble des organisations syndicales se félicite du succès de la journée de mobilisation interprofessionnelle et unitaire du 18 septembre avec un million de manifestant·es et de grévistes dans toute la France. Cela confirme la colère et la détermination des salarié·es, privé·es d’emplois, jeunes et retraité·es : les sacrifices pour le monde du travail, ça suffit !

La mobilisation contre le budget d’austérité a commencé à payer, elle a obligé le pouvoir à abandonner la suppression de deux jours fériés.

La mobilisation massive du 18 septembre démontre que le compte n’y est toujours pas ! Les organisations syndicales, avec les travailleuses et les travailleurs, exigent :

– L’abandon de l’ensemble du projet de budget et notamment le doublement des franchises médicales, l’année blanche (désindexation des pensions, des prestations sociales, des salaires des agent·es de la fonction publique et du budget des services publics), la suppression de 3000 postes de fonctionnaires et la réforme de l’assurance chômage, ainsi que des projets attaquant le code du travail, et le 1er mai ;

– La justice fiscale, avec la mise en place de dispositifs qui taxent les gros patrimoines et les très hauts revenus, et contraignent le versement des dividendes ;

– La conditionnalité sociale et environnementale des 211 milliards d’euros d’aides publiques aux entreprises privées ;

– Des moyens budgétaires à la hauteur pour les services publics partout sur le territoire ;

– Une protection sociale de haut niveau et l’abandon du recul de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans ;

– Des investissements dans une transition écologique juste et la réindustrialisation de la France, et des mesures contre les licenciements.

La balle est maintenant dans le camp du Premier ministre. Si d’ici au 24 septembre il n’a pas répondu à leurs revendications, les organisations syndicales se retrouveront pour décider très rapidement d’une nouvelle journée de grève et de manifestations.

Les organisations syndicales pointent également la responsabilité du patronat et exigent l’ouverture de négociations salariales dans toutes les branches et les entreprises. D’ici là, les travailleuses, les travailleurs et leurs syndicats maintiendront la pression par différentes initiatives, organisations de réunions d’information, assemblées générales du personnel, actions dans les entreprises, les services et administrations…

La réussite du 18 septembre place les travailleuses et les travailleurs en position de force. Les organisations syndicales conviennent d’ores et déjà de se revoir très régulièrement pour prendre toutes les initiatives nécessaires afin de mettre le débat budgétaire sous la pression du monde du travail et gagner enfin la justice sociale.

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[Communiqué intersyndical] Les sacrifices pour le monde du travail, ça suffit !

SNASUB-FSU

Les travailleurs et travailleuses que nos organisations représentent sont en colère. La multiplication des mobilisations sous diverses formes le confirme. Personne ne peut méconnaitre le mécontentement et la fatigue de la population.

Représentant·es de la CFDT, CGT, CGT-FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES, nous nous sommes réunis à Paris ce vendredi 29 août 2025.

Les pistes de budget présentées le 15 juillet par le premier Ministre ont été immédiatement et unanimement condamnées par nos organisations.

En effet, les différentes mesures budgétaires avancées sont d’une brutalité sans précédent. Le Gouvernement a choisi encore une fois de faire payer les travailleuses et les travailleurs, les précaires, les retraité·es, les malades : la suppression de deux jours fériés, des coupes dans les services publics, la remise en cause du droit du travail, une énième réforme de l’assurance chômage, le gel des prestations sociales et celui des salaires des fonctionnaires comme des contractuel·les, la désindexation des pensions de retraites, le doublement des franchises médicales, la remise en cause de la 5ème semaine de congés payés… Autant de mesures aussi brutales que profondément injustes. Ce qui creuse la dette, ce sont aussi les baisses d’impôts pour les riches et les 211 Mds d’aides publiques captées par les plus grandes entreprises !

Ensemble, nous alertons solennellement sur ce contexte et la situation de notre pays. Depuis le passage en force du Président de la République sur la réforme des retraites notre pays s’enfonce dans une profonde crise sociale et démocratique.

Les inégalités et le nombre de personnes basculant en dessous du seuil de pauvreté explosent, les conséquences du changement climatique se multiplient et ont des impacts directs sur les travailleurs et travailleuses, les fermetures d’entreprises et suppressions d’emplois se multiplient, les services publics sont en crise, les salaires ne permettent pas de vivre dignement de son travail, les travailleurs et travailleuses essentielles attendent toujours reconnaissance et dignité au travail….

Plus que jamais, le partage de la valeur et des richesses, la revalorisation des salaires et l’égalité entre les femmes et les hommes sont indispensables.

Plutôt que de modifier son projet de budget afin de répondre à la situation inédite du déficit, le premier Ministre a décidé d’une stratégie de diversion en se soumettant à un vote de confiance le 8 septembre. Pour nos organisations, la construction d’un tout autre budget porteur d’espoir, de justice sociale et de justice fiscale est impérative.

Nos organisations syndicales refusent que ce soient encore les travailleuses et travailleurs, les demandeurs d’emploi, les jeunes et les retraité·es qui payent la facture, à la fois financièrement, mais aussi par une flexibilité accrue.

Depuis le mois de juillet, elles se mobilisent dans l’ensemble des entreprises et administrations, dans les territoires et professions en allant à la rencontre des travailleurs et travailleuses afin qu’elles et ils signent la pétition intersyndicale stopbudgetbayrou.fr

Aujourd’hui, nos organisations appellent à une journée de mobilisation sur l’ensemble du territoire, le 18 septembre 2025, y compris par la grève et la manifestation.

Le musée des horreurs du projet de budget doit être abandonné. Les exigences sociales doivent être enfin prises en compte !

Nous voulons :

des moyens budgétaires à la hauteur des missions des services et des politiques publiques ;
des mesures pour lutter contre la précarité et renforcer la solidarité ;
des investissements dans une transition écologique juste et la réindustrialisation de la France et des mesures contre les licenciements ;
la justice fiscale, avec la mise en place de dispositifs qui taxent les gros patrimoines et les très hauts revenus, contraignent le versement des dividendes et conditionnent fortement les aides aux entreprises ;
une protection sociale de haut niveau et l’abandon de la retraite à 64 ans.

Nous appelons les travailleuses et les travailleurs à se mobiliser massivement pour changer la donne et gagner des avancées ! Nos organisations restent en contact, conviennent de se revoir après cette journée de mobilisation et de grève et se réservent la possibilité de prendre toute initiative nécessaire.

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Le 10 et le 18 septembre 2025 : en grève, en manifestation, toutes et tous ensemble !

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L’austérité Bayrou, c’est pas une fatalité…

Dès septembre, mobilisons-nous
contre ses projets de budgets 2026 !

Et cela commence le 10 septembre…

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Revalorisation indemnitaire 2025 pour les personnels AdjAENES et AdtRF du ministère de l’Éducation nationale et du ministère des Sports, de la jeunesse et de la vie associative : la note DGRH du 25 juillet dernier.

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Cadre de gestion DGRH des personnels contractuel·les IATPSS

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Le ministère de l’Éducation nationale vient de publier au BOEN du 21 août 2025 un cadre de gestion des agent·es non titulaires, notamment administratifs, ITRF, affecté·es dans le second degré, les services académiques, CANOPE, CNED, ONISEP, FEI, CEREQ et les établissements de Jeunesse et sports.

Il tend à développer de bonnes pratiques de gestion et peut servir d’appui pour une révision de sa rémunération, pour une requalification de CDD en CDI.

Pour toute question : snasub.fsu@snasub.fr

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Le Mémento 2025-2026 du SNASUB-FSU est paru

SNASUB-FSU

Le Mémento du SNASUB-FSU, c’est 176 pages dédiées aux personnels administratifs, ITRF et des bibliothèques (titulaires et contractuel·les) de la Fonction publique des secteurs Éducation, Recherche, Culture (voir la table des matières ci-dessous).

Si vous souhaitez recevoir un exemplaire, vous pouvez contacter la section du SNASUB-FSU de votre académie, ou bien envoyer un mail à secretariat@snasub.fr

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