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Mise en avant

Motion adoptée par le bureau national du 7 avril 2020

Circulaire Bureau national du 7 avril 2020
Crise sanitaire du Covid-19 : protéger les personnels,
assurer les missions prioritaires de nos services publics et
préparer l’avenir…

LE SNASUB-FSU, ENGAGE AU QUOTIDIEN !

En annonçant le jeudi 12 mars 2020 la fermeture au public des écoles, des collèges, des lycées et des universités, Emmanuel Macron engageait le pays sur la voie du confinement. Si cette décision politique était prévisible, attendue par certain.es et redoutée par d’autres, elle n’en a pas moins été brutalement ressentie par nombre de nos collègues.

Le gouvernement porte une lourde responsabilité dans la crise sanitaire que nous vivons : sous-évaluation de la situation, poursuite des politiques d’austérité menées depuis des années (réduction du nombre de lits dans les hôpitaux, réduction des effectifs de personnels soignants, dotation budgétaire insuffisante pour le matériel médical…). Il a tenu des propos contradictoires, prétendant d’abord rassurer en janvier sur le fait que le Covid- 19 resterait hors des frontières, puis en présentant les capacités sanitaires comme suffisantes pour faire face à la maladie et, enfin, en blâmant en mars celles et ceux qui sortaient de chez eux et qui devenaient alors les responsables de l’expansion de l’épidémie.

Pourtant, ce qui a prédominé, c’est la conscience partagée largement de la nécessité de mesures drastiques pour ralentir et limiter la progression de l’épidémie afin de sauver des vies humaines. C’est cette conscience qui a forgé ce consentement large, très exceptionnel et temporaire, à renoncer à des libertés aussi fondamentales que celles de circuler librement ou de se réunir.

Le SNASUB-FSU a considéré pour sa part que l’intérêt général dictait de demander aux personnels dont la présence n’est pas requise pour assurer les tâches urgentes et nécessaires pour la continuité du service de rester chez eux !

Il n’en reste pas moins lucide quant au fait que la crise sanitaire produite par la pandémie de covid 19 a fait entrer la France, à l’instar du reste du monde, dans une situation exceptionnelle qui révèle grandeur nature tous les périls sociaux que font courir le développement des inégalités sociales, la privatisation des services publics et les politiques d’austérité menées depuis des décennies au nom d’un néolibéralisme ravageur.

L’engagement des agents publics, qui se rendent au travail pour permettre la continuité du service, qui exercent leurs missions en travaillant confiné.es à leur domicile ou qui sont en situation de travail empêché (notamment du fait de leurs fonctions non « télétravaillables », pour préserver leur santé et celles des autres ou bien garder leurs enfants) montre combien le sens de l’intérêt général qui les animent est constitutif et essentiel à la solidarité et à la préservation des droits sociaux de toutes et tous.

Pour autant, le SNASUB-FSU ne saurait accepter qu’en cette période exceptionnelle ne soient prises des mesures d’exception qui inscriraient dans le droit ordinaire ou dans la durée de nouvelles dégradations des conditions de travail et de vie pour les salarié.es, de nouveaux reculs démocratiques et des libertés publiques.

Le gouvernement a choisi d’instaurer un état d’exception, un état d’urgence sanitaire, au motif de préserver les conditions sanitaires, sociales et économiques de toutes et tous, de permettre de soutenir l’économie et d’assurer le fonctionnement des services publics. Certains choix législatifs et budgétaires opérés paraissent aller dans ce sens (continuité des revenus, soutien au financement du chômage technique, élargissement de la trêve hivernale, abrogation temporaire du jour de carence…) mais de nombreux autres apparaissent surtout pris pour préserver les intérêts privés des plus riches dans la continuité de la politique gouvernementale menée depuis 2017. Par exemple, contrairement à d’autres pays de l’UE, la France a refusé d’interdire le versement de dividendes aux actionnaires pour que les entreprises concernées puissent faire face aux paiements des salaires notamment. De même, il est totalement INACCEPTABLE que sous prétexte de renforcer l’économie à la fin du confinement, le gouvernement s’accorde le droit par ordonnance de revenir sur des acquis pour les salarié.es, notamment en augmentant dans le privé le temps de travail à 60 heures hebdomadaires dans certains secteurs d’activités.

Le plan de garantie prévu à hauteur de 300 milliards pour soutenir les entreprises vis-à-vis de leurs créanciers si leur activité était trop réduite ou à l’arrêt n’est assortie d’aucunes conditions sociales pour les salarié.es.

Les services publics font à nouveau la preuve qu’ils sont une garantie essentielle pour les droits de toutes et tous !

Il faut les soutenir, les renforcer et reconnaître enfin l’engagement sans faille de leurs personnels au service de l’intérêt général.

Les personnels de la fonction publique ne seront sans doute pas non plus épargnés par des pressions inadmissibles sur leurs conditions de travail, notamment le temps de travail ou du droit à congés. Si la réglementation en vigueur permet de faire face à des situations exceptionnelles, le SNASUB-FSU s’oppose à toute application autoritaire de celle-ci.

Au global, l’approche incohérente et les discours ministériels contradictoires (relevant parfois du déni) ont surtout empêché les services et les établissements de mieux s’organiser. Comment ne pas constater que la continuité du service est aussi assumée aujourd’hui dans un contexte massif de télétravail inadapté à nos organisations, sans outils mis à disposition, à l’aide des équipements personnels de nombreux collègues, sur leurs moyens propres ? Comment ne pas saluer l’élan de volontariat qui anime la majorité des agents pour assurer la continuité du service public ou les missions exceptionnelles de solidarité ? Cela démontre que les personnels n’ont pas besoin d’injonctions autoritaires pour assurer leurs missions !

Pour le SNASUB-FSU, ce qui apparaît, c’est l’incurie des approches managériale et austéritaire que subissent les services publics et leurs salarié.es. Fondées sur de prétendues « rationalisations » pour pallier les coupes budgétaires de la réduction dogmatique des dépenses publiques, sur une mise en concurrence des personnels entre eux au nom de leur « performance », sur l’affaiblissement du statut au profit du contrat de gré à gré…

Ce qui apparaît c’est que la défense intrinsèque de l’intérêt général est au coeur de la culture professionnelle des agents publics.

Des mesures d’urgence nécessaires sont à prendre ! Il faut :

  • renforcer les mesures de sûreté sanitaire et de protection des personnels appelés à travailler en présentiel : (masques, blouses, combinaisons, gel hydroalcoolique…) ;
  • assurer la disponibilité massive de tests de dépistage pour préparer le déconfinement ;
  • reconnaître comme maladie professionnelle toute contamination au travail par le Covid-19 ;
  • abroger définitivement le jour de carence en cas d’arrêt maladie ;

Le SNASUB-FSU exige également d’autres mesures ! Il faut :

  • reconnaître le travail des personnels par la revalorisation des carrières et des rémunérations, par des mesures générales et non des mesures particulières qui divisent : dégel de la valeur du point d’indice, requalification des emplois et promotion des personnels ;
  • abroger la loi dite de « transformation de la fonction publique » qui affaiblit le statut et la représentation syndicale des personnels dont la situation montre combien elle est essentielle au fonctionnement des services publics.
  • un plan de création massive d’emplois titulaires pour répondre à tous les besoins nouveaux créés par la crise sanitaire, pour renforcer et redéployer toutes les missions de service public ;
  • un plan de renforcement des budgets publics et sociaux et une réforme fiscale qui soit guidée par le principe de répartition des richesses finançant les droits sociaux de toutes et tous ;

De ce point de vue, le SNASUB-FSU appelle tous les personnels de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la culture à signer l’appel « PLUS JAMAIS ÇA ! CONSTRUISONS LE JOUR D’APRÈS ! » porteur de propositions pour « reconstruire ensemble un futur écologique, social et démocratique ».

Le SNASUB-FSU condamne les dispositions législatives et les ordonnances gouvernementales prises en mars et en avril qui visent à déréglementer toujours plus le Code du travail et la protection des salarié.es du privé : notamment celles en matière de temps de travail, de RTT et de droit à congés. La crise sanitaire actuelle ne peut pas servir d’opportunité au gouvernement pour continuer son oeuvre de casse sociale.

Pour ce qui concerne les agents publics, titulaires et non titulaires, nous agirons de façon extrêmement déterminée pour le respect de nos droits ordinaires à congé et notamment contre toute contrainte hiérarchique à poser des jours de congés le cas échéant.

Le SNASUB-FSU assure de sa solidarité les personnels de santé, celles et ceux de la fonction publique hospitalière notamment. Il réaffirme la nécessité d’une autre politique de santé qui soit fondée sur la réponse aux besoins et non sur l’austérité et la concurrence.

Mise en avant

Coronavirus : l’heure est à la solidarité et à la protection de toutes et tous pour endiguer l’épidémie !

Syndicat national de l’administration scolaire universitaire et des bibliothèques
Fédération syndicale unitaire

Pour endiguer l’épidémie de COVID-19 qui se répand dans le pays, la meilleure protection réside dans ce que les scientifiques appellent la « distanciation sociale » et dans les mesures et gestes barrières !


Le développement de l’épidémie s’accélère !


L’heure est à la solidarité et à la mise en protection !


Assez de confusion !

Ces 5 derniers jours, la crise sanitaire créée par le coronavirus s’est aggravée et la France a basculé dans une situation inédite !

La fermeture au public des écoles, des collèges, des lycées, des universités, des bibliothèques, des services doit aussi aboutir à des fonctionnements à effectifs les plus restreints possibles pour assurer la continuité de service nécessaire, rien de plus ! 

C’est simplement une question d’organisation pratique de la « distanciation sociale », incontournable pour faire reculer l’épidémie. C’est simplement le devoir de protection des personnels !

Ce qui peut être organisé en télétravail doit l’être sans délai.
Ce qui ne peut pas doit être réduit au strict nécessaire.
Les collègues en autorisation spéciale d’absence pour garde d’enfants ne peuvent être sommés d’avoir en plus à organiser un télétravail.

L’intérêt général dicte donc de demander aux personnels dont la présence n’est pas requise pour des tâches immédiates et de première nécessité pour la continuité du service de rester chez eux !
Il s’agit là aussi d’un acte pratique de solidarité que de se protéger soi pour protéger les autres.


Pour les personnels dont la présence physique est requise sur le lieu de travail pour assurer la continuité de service minimale et nécessaire, il est impératif qu’ils bénéficient des conditions de protection et d’hygiène renforcées nécessaires (distances suffisantes entre les postes de travail, nécessaire de nettoyage des postes et outils de travail, gants, masques, gel hydroalcooliques, etc…)

Le SNASUB-FSU demande que les situations financières et sociales des personnels soient préservées tout le temps de l’épidémie et des mesures de confinement qui viennent d’être annoncées : pas de jour de carence appliqué en cas de maladie, pas de retenue sur salaire de quelque nature que ce soit, pas d’interruption, de non-renouvellement ou de fin de contrat pour les personnels non-titulaires…

La communication ministérielle a semé la confusion entre jeudi et dimanche après-midi. Le résultat est que ce lundi matin, services et établissements ont dû rattraper ce temps perdu en impréparation et en cafouillage !

Assez tergiversé !

Tout ce qui est hasardeux doit être stoppé sans délai ! Les effectifs doivent être réduits au juste nécessaire pour assurer la continuité immédiate de service et les missions soutenant l’investissement des personnels soignants ou la recherche sur le coronavirus.

  • En cas de difficulté à faire valoir votre droit à vous protéger pour protéger les autres,
  • en cas d’exigence zélée vous demandant de vous déplacer pour venir au travail sans motif immédiat de continuité du service,
  • en cas de situation de travail ne respectant pas les conditions d’hygiène et de sécurité nécessaire,
prenez contact avec les représentant-es du SNASUB-FSU de votre section académique ou d'établissement,
 ou adressez un courrier électronique à : snasub.fsu@snasub.fr

Annuaire des contacts académiques et bulletin d’adhésion au SNASUB-FSU

SNASUB-FSU

Annuaire des contacts académiques du SNASUB-FSU

(dernière mise à jour : 26/06/2025)

Bulletins d’adhésion par académie

Aix-Marseille

Bulletin d’adhésion téléchargeable pour Aix Marseille

Amiens

Bulletin d’adhésion téléchargeable pour Amiens

Besançon

Bulletin d’adhésion téléchargeable pour Besançon

Bordeaux

Bulletin d’adhésion téléchargeable pour Bordeaux

Caen

(Voir section de Normandie ci-dessous)

Clermont-Ferrand

Bulletin d’adhésion téléchargeable pour Clermont-Ferrand

Corse

Bulletin d’adhésion téléchargeable pour la Corse

Créteil

Bulletin d’adhésion téléchargeable pour Créteil

Dijon

Bulletin d’adhésion téléchargeable pour Dijon

Grenoble

Bulletin d’adhésion téléchargeable pour Grenoble

Guadeloupe

Bulletin d’adhésion téléchargeable pour la Guadeloupe

La Réunion

Bulletin d’adhésion téléchargeable pour La Réunion

Lille

Bulletin d’adhésion téléchargeable pour Lille

Limoges

Bulletin d’adhésion téléchargeable pour Limoges

Lyon

Bulletin d’adhésion téléchargeable pour Lyon

Martinique

Bulletin d’adhésion téléchargeable de la Martinique

Mayotte

Bulletin d’adhésion téléchargeable pour Mayotte

Montpellier

Bulletin d’adhésion téléchargeable pour Montpellier

Nancy-Metz

Bulletin d’adhésion téléchargeable pour Nancy-Metz

Nantes

Bulletin d’adhésion téléchargeable pour Nantes 

Nice

Bulletin d’adhésion téléchargeable pour Nice

Normandie

Bulletin d’adhésion téléchargeable pour la Normandie

Orléans-Tours

Bulletin d’adhésion téléchargeable pour Orléans-Tours

Paris

Bulletin d’adhésion téléchargeable pour Paris

Poitiers

Bulletin d’adhésion téléchargeable pour Poitiers

Reims

Bulletin d’adhésion téléchargeable pour Reims

Rennes

Bulletin d’adhésion téléchargeable pour Rennes

Rouen

(Voir section de Normandie ci-dessus)

Strasbourg

Bulletin d’adhésion téléchargeable pour Strasbourg

Toulouse

Bulletin d’adhésion téléchargeable pour Toulouse

Versailles

Bulletin d’adhésion téléchargeable pour Versailles

Hors métropole

Etranger, Guyane, etc.

Contactez le siège national du SNASUB-FSU 104 rue Romain Rolland 93260 Les Lilas

Bulletin d’adhésion téléchargeable pour Hors métropole

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Assises intersyndicales nationales des GRETA – Communiqué de presse du 24 juin 2025

SNASUB-FSU

Des salaires non revalorisés

À travers les assises régionales, les collègues ont pu exprimer le manque d’attractivité des salaires qui entraîne un fort taux de rotation et une perte d’expertise, des grilles salariales obsolètes, non harmonisées entre les GRETA. Le OS déplorent l’absence d’interlocuteurs tant dans les académies qu’à la DGRH ministérielle pour traiter le sujet des rémunérations.

Il a été largement dénoncé le flou concernant les statuts des collègues et les textes encadrant leurs fonctions, laissant à chaque GRETA une trop grande autonomie dans la gestion des personnels, y compris par le non respect de la réglementation.

Ainsi, un débat a mis en évidence les disparités du poste de formateur-coordinateur, dont les missions, les salaires et même la catégorie de recrutement ne sont pas identiques d’un GRETA à l’autre.

Une absence de statut et des carrières cassées

Un fait significatif : la majorité des contractuel⋅es des GRETA refusent d’intégrer la Fonction Publique en passant des concours. Et pour cause ! En passant les concours, il n’existe aucune garantie d’être affecté à la formation continue. Par ailleurs, la loi Sauvadet laisse parfois un goût amer car un grand nombre de collègues ayant passé le CPIF ont vu leur carrière stoppée pendant plusieurs années et leur traitements dégradés.

Les CFC, devenu par voie de décrets CFP, souffrent du manque de lettres de missions, et de l’absence encore aujourd’hui d’un référentiel métier officiel ainsi que de la circulaire d’application qui devrait l’accompagner.

Les collègues ont également largement dénoncé la non réévaluation des rémunérations malgré les possibilités réglementaires, les conditions d’évaluation et le manque d’accès à la formation.

Alors que la concurrence s’accroît de plus en plus sur le marché de la formation, se pose la question de savoir où va la mission formation continue au sein de l’Éducation Nationale !

Des conditions de travail qui se dégradent et un manque de dialogue social

Les assises ont pu rappelé l’importance des instances pour que les personnels portent leurs revendications.

Les commissions du personnel sont le lieu privilégié pour porter les revendications quotidiennes. Les élus doivent pouvoir disposer d’heures au titre de la représentation syndicales pour leur permettre d’exercer leur mandat.

Les organisations syndicales rappellent que les CA des établissements supports sont les instances décisionnaires et que les agents des GRETA y sont à la fois électeurs et éligibles.

Moins connu des personnels, la commission F3STCT peut être saisie : les registres SST doivent être accessibles aux agents des GRETA. Il a d’ailleurs été souligné un manque de cadrage concernant la médecine préventive.

Enfin, les assises ont mis en évidence le rôle des élus dans le cadre des région académiques, à travers le CCRAFCA, dans lequel les questions RH doivent mises au centre.

Contre la généralisation du décret GIP absorbant les Greta

À la suite de l’intégration forcée du GRETA du Var au sein du GIP FIPAN de l’académie de Nice, un décret publié le 17 avril 2025 introduit la possibilité d’un nouveau cadre pour les groupements d’établissements de formation continue. Ce décret permet soit la création de groupements d’intérêt public (GIP) soit l’intégration dans le GIP FCIP existant en plus des Greta. Transformer systématiquement les GRETA en GIP entraînerait une sortie du périmètre du ministère de l’Éducation Nationale pour tous nos personnels : nous n‘en voulons pas ! Les GRETA doivent rester au sein de de l’Éducation Nationale !

Les OS demandent que les Greta soient réintégrés à l’agenda social du ministère de l’Éducation comme auparavant et qu’un véritable dialogue soit effectif et régulier : avec des groupes travail paritaires.

Nous revendiquons une clarification et une harmonisation des textes concernant les salaires, les conditions de travail et les statuts.

Nous demandons que les attributions et le fonctionnement de l’ensemble des instances consultatives et décisionnelles des GRETA soient pleinement respectés afin d’assurer une gouvernance transparente et démocratique.

Nous exigeons du ministère l’assurance du maintien de la formation continue et de ses agents au sein de l’Éducation nationale.

C’est pourquoi les OS appellent à la mobilisation de l’ensemble des personnels de la formation continue et des GRETA !

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Marches des fiertés 2025 

SNASUB-FSU

Communiqué de presse de la FSU

Marches des fiertés 2025 

Pour l’égalité et contre les discriminations anti LGBTQIA+ :  toutes et tous dans les marches des fiertés !

 

La FSU appelle l’ensemble des personnels de la Fonction publique à participer massivement aux marches des fiertés qui se déroulent dans tout le pays.

La monté de l’extrême droite et des intégrismes religieux, ainsi que l’offensive conservatrice et réactionnaire, menacent toujours plus les droits des personnes LGBTQIA+. Aux États-Unis, en Angleterre ou en Europe de l’Est, des lois remettent en cause la reconnaissance légale des personnes trans, interdisent leur visibilité ou criminalisent leur existence. Les thérapies de conversion sont encore largement pratiquées en Europe, malgré leur condamnation par l’ONU comme pratiques assimilables à de la torture. En France, les agressions et les discours de haine progressent, alors même que le pays a reculé dans le classement des États européens protecteurs des droits LGBTQIA+. Au travail, les discriminations persistent. Révéler son orientation sexuelle ou son identité de genre expose encore à des moqueries, de l’isolement ou des discriminations à l’embauche et dans la carrière. À l’école, les LGBTIQIAphobies restent très présentes. Moqueries, insultes, harcèlement et invisibilisation affectent profondément la scolarité et la santé mentale des élèves LGBTQIA+.

La FSU, syndicat de transformation sociale, inscrit la lutte contre toutes les formes de discrimination, et en particulier les LGBTIQIAphobies, au cœur de son action syndicale.

Participer aux marches des fiertés, c’est aussi s’engager dans une mobilisation et la construction d’un rapport de force constant pour une société meilleure et réellement égalitaire, pour faire avancer nos combats pour les droits de toutes et tous. Réaffirmons ainsi notre attachement aux valeurs d’égalité, de solidarité et de respect de toutes les identités !

Retrouvez les cortèges FSU dans les marches organisées près de chez vous et rejoignez-nous sous nos drapeaux ! Pour nos collègues LGBTQIA+ et allié·e·s et pour la société dans son ensemble, la FSU appelle à prendre part aux Marches des Fiertés. Pour une société plus juste plus, inclusive et égalitaire : Marchons avec Fierté !

 

#FSU #MarchesDesFiertés2025

Bagnolet, le 10 juin 2025

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Assises intersyndicales nationales des Greta – mardi 24 juin – Paris

SNASUB-FSU

Assises intersyndicales nationales des Greta
mardi 24 juin – Paris
Bourse du Travail – Salle Ambroise Croizat

Cette journée est ouverte aux personnels des Greta, syndiqué·es et non syndiqué·es qui veulent apporter leurs contributions à l’occasion de cette initiative.

Le but des Assises est de porter les revendications des personnels des Greta au ministère de l’Éducation nationale dans tous les domaines qui concernent leurs contrats de travail et de traitement.

Cette journée s’organise administrativement sous la forme d’un stage syndical, aussi, vous pourrez déposer auprès de votre hiérarchie une demande d’autorisation d’absence pour formation syndicale au moins un mois auparavant, soit avant le 24 mai. Rapprochez-vous d’une organisation syndicale.

Rappel : Vous bénéficiez chaque année 12 journées d’autorisation d’absence pour formations syndicales.

Les frais de déplacement, et d’hébergement pourront être pris en charge pour les syndiqué·es par leur organisation auprès desquelles vous demanderez une fiche de remboursement de frais en présentant vos justificatifs. Aussi, réservez dès maintenant votre billet de transport. Le déjeuner est libre, accueil sur place à partir de 9h.

Pour vous inscrire, remplir le formulaire ci-dessous :

https://framaforms.org/inscription-assises-nationales-greta-1746187512

Pour tout renseignement, vous pouvez contacter :

Guy FRIADT (FSU SNES, SNUEP, SNASUB) par mail guy.friadt@snes.edu ou au 06 87 75 39 40

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Motions à la CAPN du 12 mai 2025 à la DGRH

SNASUB-FSU

Lors de la commission administrative paritaire nationale des conservateur.rices généraux, conservateur.rices des bibliothèques et bibliothécaires (CAPN) du 12 mai 2025, le SNASUB-FSU a défendu trois motions devant la direction générale des ressources humaines (DGRH) du ministère de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, portant sur les compétences des CAPN, les coupes budgétaires dans le Supérieur et le soutien aux collègues de l’ABES, que vous trouverez ci-dessous.

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Pour la défense des opérateurs de l’éducation nationale : CANOPE, CEREQ, CNED, FEI, ONISEP

SNASUB-FSU

La ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin a annoncé le 27 avril que « 2 à 3 milliards d’économies » seront faits en supprimant et fusionnant une partie des agences et opérateurs de l’État. Elle précise qu’un «tiers des agences et des opérateurs» de l’État allaient être «fusionnés ou supprimés». Elle décline ainsi les mesures à venir pour anticiper le futur budget d’hyper austérité 2026 de l’Etat.

Pour connaître les modalités précises de cette opération, Amélie de Montchalin a renvoyé à la mi-mai : « Je serai auditionnée par une commission du Sénat, je ferai des annonces à ce moment-là ».

Alors que les budgets des opérateurs de l’Education nationale sont régulièrement rabotés, période d’économies exceptionnelles ou pas, ils seraient de nouveaux prioritairement ciblés ? Des sénateurs ont même porté la demande extravagante de supprimer 5 millions d’euros de la subvention de l’Onisep, près de 25 % du montant total, ce qui serait un coup mortel à son fonctionnement. Le ministère, embarrassé, parlerait de répartir cet effort sur l’ensemble des opérateurs.

Non seulement, les subventions ministérielles à chaque opérateur sont déjà insuffisantes et poussent à la recherche de fonds propres (incitant chacun à se transformer en entreprise privée) mais, de surcroit, une baisse en 2025 entrainerait démotivation pour les personnels et difficulté à fonctionner pour les services.

Face à ce bricolage budgétaire, le SNASUB-FSU demande le rétablissement des subventions à la hauteur des enjeux de chacun d’entre eux, des créations d’emplois là où besoin est. Nous appellerons à la mobilisation des personnels au cas où des annonces de fusions ou de suppressions d’opérateurs seraient faites.

Pour tout contact : François FERRETTE – sg@snasub.fr – 06 11 64 15 57

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