Pour la Fonction publique, pour les agents et les agent·es : mobilisation mardi 13 mai !

SNASUB-FSU

Nos organisations syndicales CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC constatent la grande insuffisance des premières réponses faites par le ministre de la Fonction publique et l’ensemble du gouvernement aux revendications et aux propositions exprimées très massivement notamment dans la grève et les manifestations du 5 décembre dernier ou dans tous les cadres du dialogue social.

Mesurant la gravité des crises aux niveaux international, européen et national, elles réaffirment dans ce contexte la nécessité de préserver le modèle social et les droits qu’il garantit aux citoyen⋅nes et usager⋅es. Pour nous, cela passe par la préservation et le développement des services publics, de la fonction publique qui en assume l’essentiel, par la reconnaissance de ses personnels et des missions d’intérêt général qu’elles et ils exercent quotidiennement.

De ce point de vue, nos organisations alertent sur l’orientation choisie par le gouvernement concernant la préparation du budget 2026 qui, si elle devait être confirmée, signifierait suppressions massives d’emplois publics, poursuite du gel de la valeur du point d’indice, affaiblissements et abandons de missions de service public sur l’ensemble du territoire y compris en Outre-Mer, et cela sur plusieurs années… Il est nécessaire de refuser cette austérité budgétaire pour que d’autres choix soient faits en faveur de la fonction publique et de ses agent⋅es.

Par leur mobilisation, les personnels ont gagné l’abandon du projet d’augmenter à trois jours le délai de carence en cas d’arrêt de travail pour raison de santé. Néanmoins, le gouvernement a persisté à infliger une réduction de 10 % de la rémunération lorsque les personnels sont placés en congés de maladie ordinaire. Il a aussi maintenu la suppression de la GIPA pour 2024 et 2025 alors même que toutes les rémunérations de la fonction publique ont été affaiblies par les effets de la crise inflationniste des années passées.

L’agenda social adressé aux organisations syndicales par le ministre chargé de la fonction publique ne répond pas en l’état aux revendications et préoccupations des agent⋅es publics, notamment en matière d’amélioration des rémunérations et des conditions de travail. Tout au plus, de vagues annonces concernant les rémunérations les plus faibles sont faites.

Nos organisations syndicales demandent au gouvernement de rétablir :

la rémunération complète, sans carence, pendant les jours d’arrêt maladie ordinaire.
les conditions budgétaires de versement de la GIPA pour 2025

Les agent⋅es de la fonction publique, fonctionnaires et contractuel·les, exigent notamment :

des moyens budgétaires à la hauteur des missions des services et des politiques publiques,
des créations d’emplois partout où c’est nécessaire et l’accès à l’emploi titulaire des agent⋅es contractuel⋅les,
l’augmentation de la valeur du point d’indice rétablissant le niveau des rémunérations et des mesures salariales générales au titre des années 2025 et suivantes,
la refonte des grilles indiciaires,
l’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes.

C’est pourquoi nos organisations syndicales CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC appellent les personnels à se mobiliser lors d’une journée d’action, pouvant aller jusqu’à la grève, et à participer aux manifestations qui seront organisées sur l’ensemble du territoire le mardi 13 mai 2025.

Bagnolet, le 15 avril 2025

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Pour la paix, les libertés et la justice sociale, contre l’extrême droite : TOUTES et TOUS dans les manifestations du 1er mai 2025

SNASUB-FSU

Communiqué de presse intersyndical

Le 1er mai, journée internationale de lutte des travailleurs et des travailleuses, a cette année un sens très particulier.

Depuis l’élection de Donald Trump aux États-Unis, l’extrême droite se sent pousser des ailes. Trump, Poutine, Netanyahou, Milei, Meloni, soutenus par les plus grands milliardaires, veulent remplacer le droit international construit après 1945 par la loi du plus fort, ou plutôt du plus riche. Les conséquences pour les travailleuses et les travailleurs sont déjà bien visibles. L’extrême droite s’en prend frontalement à l’État de droit, elle attaque le droit à l’avortement, à l’éducation, ou encore les droits des immigré·es ou des personnes LGBTQIA+. La lutte contre le changement climatique est enterrée et les chercheurs sont muselés pour permettre aux multinationales de faire toujours plus de profits. La remise en cause de l’aide au développement par les États- Unis mais aussi l’Europe va pénaliser des centaines de millions de personnes, à commencer par les femmes en Afghanistan, au Yemen, ou encore dans des dizaines de pays africains. Racisme, antisémitisme, islamophobie, discriminations : partout le poison de la division progresse, instrumentalisé, voire organisé par l’extrême droite et les médias des milliardaires.

Le 1er mai, nous manifesterons par millions dans le monde entier pour défendre la coopération et la solidarité entre les travailleur·euses du monde entier. Nous serons avec les ukrainien.ne.s et palestinien.ne.s qui ne cessent de pleurer leurs morts et exigent une paix juste et durable, sous l’égide de l’ONU. Nous exigerons avec tous les travailleurs et les travailleuses du monde menacés par la guerre commerciale, la mise en place de règles pour un juste échange, basé sur le respect des droits sociaux et environnementaux. Nous dirons notre solidarité avec tous les travailleurs et travailleuses exilé-es précarisé.es par des politiques toujours plus en plus violentes.

Au nom de l’« économie de guerre », on explique aux salarié.e.s français.e.s et européen.ne.s qu’il faut qu’ils fassent des sacrifices, qu’ils renoncent à leurs droits, et aux services publics. À l’opposé, nous voulons réduire le temps de travail. Nous refusons de travailler jusqu’à 64 ans, nous continuons d’exiger l’abrogation de la réforme des retraites et nous refusons la capitalisation. Nous le voyons aux États-Unis, la chute de Wall Street a comme première conséquence l’effondrement des fonds de pension !

Au lieu d’une surenchère guerrière, c’est notre démocratie qu’il faut renforcer face aux ingérences étrangères et aux tentatives de déstabilisation des milliardaires. Il faut donner à nos services publics, à nos écoles, à nos hôpitaux et nos universités les moyens de fonctionner. Il faut protéger les contre-pouvoirs toujours ciblés par l’extrême droite, protéger l’indépendance de la justice, garantir la liberté de la presse, la liberté de la recherche, et les libertés publiques et syndicales !

Aux États-Unis, en Argentine, en Turquie, en Serbie, en Israël, en Belgique ou encore en Grèce, partout dans le monde les travailleurs et travailleuses ainsi que les étudiants et étudiantes se mobilisent pour défendre la démocratie et exiger la justice sociale. Les périls sont immenses, mais notre force l’est encore plus. Rien n’est écrit d’avance et c’est notre mobilisation qui fait la différente. Soyons au rendez-vous le 1er mai. Paix, libertés, justice sociale !

Le 11 avril 2025

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Mobilisation le 3 avril avec la Fonction publique pour le service public de l’enseignement Supérieur et la Recherche

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Poursuivons la mobilisation le 3 avril avec la Fonction publique pour le service public de l’enseignement Supérieur et la Recherche

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Pour le rétablissement à 100 % du salaire en cas d’arrêt maladie ordinaire ! Signez la pétition

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Pétition en ligne sur change.org –> https://www.change.org/p/pour-le-r%C3%A9tablissement-%C3%A0-100-du-salaire-en-cas-d-arr%C3%AAt-maladie-ordinaire

Depuis le 1er mars 2025, après le jour de carence et pendant les 3 premiers mois, les agents publics sont désormais rémunérés à hauteur de 90 % du traitement indiciaire contre 100% auparavant. Sur la feuille de paie, non seulement le traitement brut indiciaire est réduit mais aussi toutes les indemnités (IFSE,  indemnité compensatrice CSG, NBI, « transfert primes/points »…). Seuls l’indemnité de résidence et le supplément familial de traitement sont maintenus.

Je ne suis pas d’accord avec cette baisse de 10% qui me pénalisera dans ma vie quotidienne alors que je ne suis pas responsable de ma maladie. Je subis donc une double peine. Je suis encore moins  responsable de l’austérité budgétaire qui impose au gouvernement de chercher des économies dans les paies des salarié-es.

En conséquence, je demande le rétablissement des 100% de rémunération en cas d’arrêt maladie ordinaire.

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Le 27 mars, amplifions la mobilisation pour le service public de l’Enseignement supérieur et de la Recherche !

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Appel de l’intersyndicale de l’Enseignement supérieur et de la Recherche

Ces dernières semaines, de nombreuses mobilisations dans l’Enseignement supérieur et la Recherche (ESR) ont rassemblé des milliers de personnes. Depuis le mois de décembre 2024, les étudiant·es sont mobilisé·es pour dénoncer la casse de l’enseignement supérieur. L’intersyndicale a appelé les personnels à les rejoindre pour obtenir un tout autre budget pour l’ESR avec notamment une journée nationale de mobilisation le 11 février dernier.

Le 8 février, des représentants syndicaux de plusieurs pays se sont rassemblés pour défendre les libertés académiques, et le 7 mars, la mobilisation “Stand Up for Science” a rassemblé plusieurs milliers de personnes en soutien aux scientifiques états-unien·nes licencié·es par l’administration Trump-Musk ou empêché·es de mener à bien leurs recherches, en particulier par des coupes budgétaires ciblées, des interdictions de thématiques de recherche, la suspension d’accès aux banques de données ou encore des annulations de collaboration avec des équipes de recherche françaises. Ces derniers jours, un seuil a été franchi. Face à cette lame de fond à laquelle font face l’université et la recherche publiques, l’intersyndicale rappelle que face à l’obscurantisme, il est urgent de défendre la liberté de production et de diffusion des savoirs, comme bien commun et facteur de progrès social.

La journée nationale de mobilisation dans l’ESR du 11 mars, à l’initiative de l’intersyndicale, a été une réussite : des milliers d’étudiant·es et personnels se sont retrouvé·es dans les manifestations et les rassemblements pour exiger un autre budget pour le service public de la Recherche et de l’Enseignement supérieur, dénoncer les coupes budgétaires imposées aux universités, aux organismes de recherche et au CROUS, ainsi que les résultats de la campagne d’évaluation de la vague E par le HCERES qui mettent en danger des centaines de formations publiques qui accueillent et diplôment plus de 50 000 étudiant·es.

Nos organisations appellent à amplifier la mobilisation dès maintenant, y compris par la grève.

Alors que les besoins de la recherche publique face aux défis sociaux, économiques et environnementaux qui se présentent et qu’une formation de qualité pour toutes et tous n’ont jamais été aussi essentiels, que la science et les scientifiques sont menacés aux États-Unis, et plus largement partout dans le monde, nos organisations appellent toutes et tous les collègues et étudiant·es à se mobiliser, y compris par la grève, et à participer massivement à toutes les actions, rassemblements ou manifestations organisés localement, le jeudi 27 mars, partout en France. À Paris, la manifestation partira à 13h de la place de la Sorbonne.

Nos organisations exigent notamment :

un budget rectificatif afin de garantir les campagnes d’emplois, les budgets de fonctionnement et d’investissement indispensables pour assurer la rentrée universitaire 2025 dans des conditions décentes et permettre aux organismes de recherche de mener à bien leurs missions en refusant que le contexte international serve de prétexte à la paupérisation de nos services publics ;
une préparation du budget 2026 – pour lequel les discussions s’ouvrent actuellement dans les établissements – qui prenne en compte les besoins réels du service public de l’ESR (voir les revendications de l’intersyndicale dans le dossier de presse du 10 décembre) ;
la mise en œuvre de la réforme systémique des bourses, l’augmentation des bourses doctorales, l’abandon de toute mesure qui conduirait à une augmentation des frais d’inscription, le développement du CROUS et de l’aide au logement et aux repas pour toutes et tous les étudiant·es ;
un bilan de la campagne d’évaluation des formations par le HCERES qui vient de se terminer, la neutralisation des avis de la vague E ;
l’abandon de tout projet de type « key labs » au CNRS et dans les autres EPST qui vise à concentrer les moyens pour rendre admissible la réduction des crédits.

Paris, le 20 mars 2025

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Nous n’accepterons pas une année noire pour la Fonction publique et les agent·es publics en 2025 !

SNASUB-FSU

Les organisations syndicales CGT, UNSA, FSU et Solidaires refusent que les services publics, la Fonction publique, les agent·es publics soient sacrifiés sous le joug de contraintes budgétaires qui seraient appelées par la mise en œuvre d’une possible « économie de guerre » sur le dos des personnels et des usager·es.

Force est de constater que l’année 2025 pourrait être une année noire pour les services publics, les usager·es, les agent·es marquée par :

– une volonté gouvernementale et patronale d’augmenter toujours et encore le temps passé au travail avec le passage à 64 ans pour pouvoir bénéficier d’une retraite à taux plein. Deux ans après, la réforme est toujours aussi inacceptable : les 64 ans doivent être abrogés !

– une nouvelle dégradation de la rémunération des agent·es publics avec la poursuite du gel de la valeur du point d’indice après une année blanche en 2024, la reconduction du non-versement de la Gipa (Garantie individuelle du pouvoir d’achat) en 2025 comme en 2024, l’absence de refonte de la grille indiciaire, la persistance d’inégalités salariales entre les femmes et les hommes,

– la stigmatisation des agent·es malades avec la réduction de 10 % de la rémunération les trois premiers mois du congé maladie ordinaire,

– par l’injustice sociale liée aux baisses de crédits alloués au financement des politiques d’action sociale.

Force est aussi de constater qu’en engageant une nouvelle revue des missions publiques ou encore une loi dite de simplification, ce sont de nouvelles externalisations, privatisations et suppressions de politiques publiques et de services publics qui sont à l’ordre du jour au détriment du service rendu aux populations.

Les organisations syndicales CGT, UNSA, FSU et Solidaires réitèrent que d’autres choix sont possibles, nécessaires et finançables. Nous revendiquons :

Des services publics et une Fonction publique assurant les droits et répondant aux besoins des populations sur l’ensemble du territoire y compris en Outre-Mer,
L’augmentation de la valeur du point d’indice et des mesures salariales générales,
La suppression de la baisse de 10% des rémunérations pendant les congés de maladie,
La refonte des grilles indiciaires,
L’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes,
Le rétablissement du versement de la Gipa,
Que les droits des agent·es publics, au titre des politiques de protection et d’action sociales, soient assurésLes organisations syndicales CGT, UNSA, FSU et Solidaires appellent les agent·es publics à une journée d’actions, d’information et de mobilisation des personnels, le jeudi 3 avril 2025, pour débattre et faire entendre leurs revendications.

Paris, le 19 mars 2025

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