Mardi 19 mars 2024, pour les salaires, les emplois et nos services publics : Toutes et tous en grève et dans les manifestations unitaires !

Salaires et carrières : mobilisons-nous pour une revalorisation générale !

NON au salaire au mérite envisagé par Emmanuel Macron et Stanislas Guérini…

Des (re)créations d’emplois pour sauvegarder nos conditions de travail…

[Communiqué de presse] Budget : le gouvernement contre le pays !

Le ministère chargé des Finances a publié ce matin un décret portant annulation pour un montant de 10 milliards d’euros de crédits publics pourtant prévus par une loi de Finances adoptée à grands coups de 49-3. Ceci confirme une fois encore le renoncement de ce gouvernement à faire face aux crises sociales et environnementales.

Le gouvernement avoue avoir tablé sur une prévision de croissance qu’il a largement surestimée ! Cette volte-face révèle encore davantage la réalité crue de l’austérité budgétaire délibérément choisie et partiellement masquée un temps derrière cette prévision hasardeuse.

Alors que les investissements massifs nécessaires n’étaient déjà pas programmés par la Loi de finances, le pays peut-il se passer de 2,2 milliards d’euros pour l’environnement, de 700 millions pour la cohésion des territoires (dont 300 millions d’aides au logement et 358 pour l’amélioration de l’habitat) et d’un milliard en moins pour le travail et l’emploi ?

L’enseignement supérieur en difficulté budgétaire récurrente se voit retirer 900 millions (dont l’essentiel était destiné à la Recherche). 582 millions d’euros sont soustraits à l’Ecole publique dont près des deux tiers auraient dû servir à rémunérer des personnels d’enseignement, d’Education et d’accompagnement des élèves.

Cette saignée confirme les orientations antisociales et climaticides de ce gouvernement. Il a choisi depuis 2017 de priver l’État de financements par des cadeaux aux plus grandes entreprises et aux privilégiés. Aujourd’hui il présente la facture au peuple : toujours moins d’école, toujours moins de services publics, moins de santé, moins de politiques sociales.

Face aux crises sociales et environnementales, l’heure n’est pourtant ni à la réduction de la dépense publique ni au renoncement à des ressources légitimes pour l’État et la société. Il faut rétablir ces revenus fiscaux abandonnés aux grandes entreprises et aux ultra-riches.

Ces coupes vont aussi affecter toujours plus les conditions de travail et de rémunération des personnels de la fonction publique et leur capacité à exercer leurs missions d’intérêt général au service des usagers. Pour les salaires et les conditions de travail et contre la rémunération au « mérite », la FSU avec l’intersyndicale Fonction publique appelle résolument à la grève le mardi 19 mars.

Bagnolet, le 22 février 2024

[Communiqué intersyndical] Mobilisation pour la Fonction publique le 19 mars

COMMUNIQUÉ

Les organisations syndicales de la fonction publique CFDT, CFE-CGC, CGT, FA, FO, FSU, Solidaires, UNSA, réunies le mercredi 24 janvier, constatent et condamnent l’absence de toute perspective de mesures générales d’augmentation des rémunérations dans la fonction publique dans un contexte d’inflation encore soutenue. Il est urgent d’ouvrir sans délai des négociations pour améliorer les carrières et prendre des mesures générales pour les salaires, notamment en revalorisant le point d’indice, dans un contexte d’effondrement du niveau des rémunérations des agent·es publics.

Loin de répondre sur la question des rémunérations et des conditions de travail, le Président de la République a réaffirmé la mise en perspective d’une loi, qu’il qualifie « d’historique », pour la fonction publique visant selon lui à mieux reconnaître le « mérite ».

Alors même que la fonction publique n’est mentionnée dans aucun portefeuille ministériel, les organisations syndicales dénoncent une manœuvre visant à esquiver l’urgence de la revalorisation et risquant de créer des divisions parmi les agent·es et de nouvelles inégalités, notamment entre les femmes et hommes.

Les agent·es ne sont pas dans l’attente de « mérite » mais d’une rémunération qui leur permette de vivre dignement et soit prise en compte pour le calcul de leurs pensions.

Pour mettre un terme à la spirale de paupérisation de l’ensemble des personnels de la fonction publique et refuser de subir une année blanche en termes de traitement, les organisations syndicales décident d’une journée de mobilisation le mardi 19 mars prochain et appellent les personnels à se mobiliser par tous moyens, y compris la grève.

Bagnolet, le 25 janvier 2024

Generated by Feedzy