Cette rentrée est en effet marquée par la crise sanitaire créée par la pandémie de Covid-19 qui continue de perturber les relations sociales ordinaires. Nos comportements quotidiens intègrent désormais la répétition appliquée des gestes barrières, de la distanciation physique à respecter et par le port du masque rendu désormais obligatoire jusque dans les rues de nombreuses villes.
Dans les établissements scolaires et universitaires, dans les services ou les bibliothèques, l’accueil des publics, jeunes et moins jeunes, comme les activités de travail doivent être envisagées dans le strict respect de protocoles sanitaires permettant le respect des légitimes garanties sanitaires nécessaires à la préservation de la santé de toutes et tous. Le SNASUB-FSU est vigilant et intervient pour qu’aucune activité de travail n’expose les personnels par un quelconque déni de la situation épidémique.
La crise sanitaire a aussi des conséquences sur la situation et les conditions de travail : questions autour du travail en présentiel ou en télétravail, activités professionnelles quotidiennes rendues plus compliquées, confusions dans l’organisation du travail et des services, insuffisances de cadrages nationaux selon les situations, rentrée moins bien préparée qu’à l’ordinaire… Et de nombreux collègues n’ont pu bénéficier du temps habituel de congés d’été du fait des retards induits par les huit semaines de confinement.
Dans ce contexte, les droits des personnels et leurs conditions de travail doivent être respectés !
Les équipes militantes du SNASUB-FSU, partout dans les services, établissements et bibliothèques sont aux côtés des personnels.
Pour le SNASUB FSU, la loi du 6 août 2019 dite de transformation de la fonction publique doit être abrogée !
Cette loi a infligé de sérieux accrocs au statut des fonctionnaires. Elle a retiré aux personnels le droit d’être représentés (dans les commissions paritaires d’établissement ou dans les CAP). Du coup, les mutations 2020 se sont faites dans une grande opacité. Si les collègues souhaitant muter ont pu connaître les critères que l’administration a retenus pour observer leurs demandes, celle-ci a refusé de publier les tableaux annuels de mutation empêchant ainsi toute tentative de comparaison.
Cette absence de transparence ouvre la voie aux risques d’erreurs, au développement de l’arbitraire et aux inégalités de traitement.
Déterminé à ne rien lâcher, partout et à tous les niveaux, le SNASUB-FSU est intervenu pour soutenir les recours des collègues. Pour le SNASUB-FSU, la transparence et la clarté des opérations de mutation est une condition du droit des personnels à voir leurs demandes traitées avec impartialité et égalité.
En 2021, ni les tableaux d’avancement ni les listes d’aptitude ne seront soumis aux représentant.es des personnels en CAP, autre conséquence de la loi du 6 août 2019. Le SNASUB-FSU défend l’égalité de traitement comme principe devant permettre une progression de carrière pour toutes et tous. Nous voulons des critères objectifs et le recours à des barèmes connus par toutes et tous pour assurer la transparence en matière de promotion.
Pour le SNASUB-FSU, en supprimant l’examen des promotions des CAP, c’est le droit des personnels à être défendus et à être largement informés des politiques et choix des directions en la matière qui est bafoué !
Dans le même temps qu’elle s’attaque aux CAP et CPE, la loi dite de transformation de la fonction publique prévoit aussi la suppression des CHSCT comme instances dédiées aux questions d’hygiène, de sécurité et de conditions de travail. Les missions des CHSCT seraient transférées à des comités sociaux qui seront créés en 2022. Pourtant la crise sanitaire aura montré combien les CHSCT ont été nécessaires et indispensables ! Pour le SNASUB-FSU, ni les CHSCT, ni les CT, ni leurs rôles propres ne doivent être remis en cause !
Revalorisation salariale et plan de requalification
Pour le SNASUB-FSU, le gouvernement doit cesser les annonces de revalorisations salariales partielles qui confinent à l’Arlésienne pour le plus grand nombre. Le ministre de l’éducation parle d’un « Grenelle des professeurs », avec la FSU nous répondons que c’est un « Grenelle de tous les personnels » qu’il faut.
Le SNASUB-FSU revendique un plan de requalification massif dans toutes nos professions administratives, techniques de recherche et de formation et de bibliothèques.
Dans toutes nos professions, un grand nombre de collègues exercent des fonctions de qualifications supérieures à celles prévues par la définition statutaire de leur corps d’appartenance. C’est vrai très majoritairement pour les collègues de catégorie C. Le SNASUB-FSU revendique depuis toujours une requalification massive des emplois de C en B, de B en A.
Les primes perçues par les personnels de nos filières administrative, technique et de bibliothèques dans nos ministères restent très en dessous de celles versées dans les autres ministères . Le SNASUB-FSU défend une revalorisation ambitieuse, qui fasse cesser cette dévalorisation indemnitaire qui frappent nos métiers, grèvent nos pouvoirs d’achat et qui permette une égalité interministérielle, préalable nécessaire à l’intégration des primes dans le traitement indiciaire.
Pour le SNASUB FSU, la prime covid c’est pour toutes et tous !
En mai dernier, le gouvernement a instauré une prime exceptionnelle « covid-19 » prétendant reconnaître l’engagement des personnels durant la période de confinement. Celle-ci a été versée pour les quelques heureux bénéficiaires au mois d’août.
Dès le mois de mai, le SNASUB-FSU a demandé que tous les personnels puissent bénéficier de cette prime, au taux correspondant à leur situation. Or, nombreuses et nombreux sont les collègues dont l’engagement pourtant très réel n’a manifestement pas été reconnu !
« Manifestement » écrivons-nous, car, là encore, cette prime a été versée dans l’opacité la plus totale ! Le SNASUB-FSU exige que la transparence soit faite par une information aux élu-es des personnels dans les comités techniques et que tous les personnels « oubliés » puissent bénéficier de cette prime exceptionnelle.