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L’article Op@le : on lâche rien ! Le SNASUB-FSU écrit à la ministre… Point d’étape MEN avec OS lundi 6 octobre 2025 est apparu en premier sur SNASUB-FSU.
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Depuis le passage en force du président de la République sur la réforme des retraites en 2023, notre pays traverse une grave crise sociale et démocratique. La crise de confiance et même la défiance envers les institutions se nourrit également du mépris opposés aux mobilisations sociales, particulièrement dans l’Éducation nationale (« choc des savoirs », voie professionnelle, etc) mais aussi sur les questions environnementales ou encore avec les dernières non réponses apportées par l’ex-premier ministre Sébastien Lecornu à l’intersyndicale sur la question du budget 2026. Ces politiques budgétaires, ces choix sociaux, environnementaux et éducatifs sont aussi dangereux : ils ne peuvent que nourrir le désespoir social sur lequel prospèrent les idées d’extrême droite si dangereuses pour la cohésion sociale. Nous les voyons tous les jours, avec inquiétude, s’ancrer dans notre quotidien, notamment professionnel.
Nous rappelons solennellement notre opposition aux idées d’extrême droite : par nature, xénophobe et raciste, l’extrême droite est un danger pour l’École publique, pour nos élèves, nos collègues et pour la démocratie. L’extrême droite a une vision réactionnaire et antirépublicaine de l’école. Nous poursuivrons nos mobilisations syndicales pour empêcher l’extrême droite de parvenir au gouvernement.
La rentrée dans l’Éducation nationale a confirmé la crise structurelle dans laquelle l’École publique est enlisée. L’Éducation nationale manque de tout : de personnels, de moyens budgétaires (par exemple, les HSE, les IMP, le Pass culture sont rabotés stoppant brutalement des projets engagés parfois depuis plusieurs mois). Tous les personnels, quels que soient leurs métiers, témoignent de plus en plus fréquemment de la perte de sens de leurs métiers, la démission n’étant plus un sujet tabou. Aucune réponse satisfaisante n’avait été apportée par les derniers gouvernements. Le futur gouvernement devra abandonner la totalité des mesures présentées cet été dans le budget d’austérité, augmenter les salaires sans contrepartie pour toutes et tous, arrêter les suppressions d’emplois prétendument légitimées par la baisse démographique, créer tous les postes nécessaires dans nos métiers, créer un statut de la fonction publique pour les AESH et créer les moyens nécessaires à la rénovation du bâti scolaire.
Alors que les résultats de l’étude TALIS viennent confirmer la perte de sens du métier, le futur gouvernement devra également rompre avec les politiques éducatives imposées aux personnels malgré leur opposition. Cela passe, entre autres, par l’abandon des réformes de tri social telles que le « choc des savoirs » et la réforme de la voie professionnelle, l’abandon du pilotage par l’évaluation, la fin du pacte enseignant. Cela suppose aussi des moyens à la hauteur des besoins pour l’inclusion.
Nos organisations FSU, UNSA Éducation, FNEC FP FO, CFDT Éducation Formation Recherche Publiques, CGT Educ’action, SUD Éducation continueront de travailler à des mobilisations en ce sens qui rassemblent largement nos professions pour refuser tout budget d’austérité, pour la justice fiscale, sociale, environnementale et pour l’avenir du service public d’Éducation.
À Paris, le 7 octobre 2025
L’article Pour l’avenir du service public d’Education, contre l’austérité et l’extrême droite, pour la justice fiscale, sociale, environnementale est apparu en premier sur SNASUB-FSU.
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La crise politique entre dans une nouvelle phase après la démission du Premier ministre et de son gouvernement nommés pour mener la même politique hostile au monde du travail. Cet épisode ne peut que renforcer la crise de confiance dans les institutions et la démocratie. La FSU alerte solennellement : c’est l’extrême droite qui, une nouvelle fois, peut tirer profit de cette crise en se nourrissant du désespoir social et politique né de 7 ans de macronisme. Raciste et xénophobe par nature, l’extrême-droite attise les divisions qui peuvent exister dans le monde du travail pour privilégier les intérêts du patronat. Elle s’oppose à la conception que promeut la FSU d’un service public fort, fondé sur l’égalité et la solidarité. La FSU réaffirme avec force sa détermination à poursuivre et amplifier ses mobilisations syndicales pour l’empêcher de parvenir au pouvoir et porter un autre projet résolument orienté vers les aspirations du monde du travail.
La FSU exige une rupture claire avec les politiques économiques, sociales et environnementales. Un changement de méthode est aussi nécessaire. Passage en force sur la réforme des retraites, mépris pour les mobilisations, promulgation de la loi Duplomb contre une immense mobilisation citoyenne, absence de réponses aux mobilisations des dernières semaines contre l’austérité, répression policière des manifestations… Emmanuel Macron, par une pratique verticale du pouvoir et en ignorant délibérément les organisations syndicales, a aussi fragilisé la démocratie sociale, aggravant de fait la crise démocratique.
L’action résolue de la FSU, avec l’intersyndicale interprofessionnelle, a permis de porter haut et fort la voix et les exigences des agent.es de la fonction publique. Depuis le mois de juillet, la mobilisation des travailleur.es, actif.ves et retraité.es, étudiant.es, jeunes, a permis d’imposer la justice sociale, fiscale et environnementale au centre du débat public et de gagner la bataille des idées sur la question du partage des richesses. Forte de cette dynamique, de la confiance des personnels et du soutien de l’opinion publique, forte aussi de son implantation dans des secteurs clefs des services publics, la FSU entend assumer toutes ses responsabilités dans la séquence de crise politique et institutionnelle pour faire valoir les intérêts du monde du travail. Elle s’engage pour porter des alternatives de justice et de progrès social partout sur les lieux de travail comme dans des initiatives publiques.
Elle appelle chacun et chacune à s’engager pour :
– faire la démonstration de la nécessité de services publics forts, capables de répondre aux défis des besoins de la population, d’une protection sociale de haut niveau, d’une juste rémunération du travail
– convaincre que d’autres choix de financement sont possibles par un autre partage des richesses, la fin des cadeaux fiscaux aux plus riches et une réforme fiscale juste et solidaire
– prendre des initiatives pour construire des mobilisations dans des cadres intersyndicaux larges et rassembleurs et avec les autres forces du mouvement social, associatif et citoyen
– dénoncer et déconstruire l’imposture du discours d’extrême droite qui, en plus d’un racisme largement ancré, se développe sur la misère, le sentiment d’abandon et d’injustice
– peser pour que s’imposent des alternatives politiques capables de répondre aux aspirations du monde du travail, de préserver l’Etat de droit et les libertés fondamentales
Elle s’adresse à l’ensemble de ses partenaires pour construire ces dynamiques dans l’unité.
L’article Face à la crise politique, la FSU s’engage pour porter des alternatives de justice et de progrès social est apparu en premier sur SNASUB-FSU.
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Le jeudi 18 septembre, les personnels de l’Éducation nationale étaient bien mobilisés, en grève et dans les manifestations, à l’appel de l’intersyndicale FSU, UNSA Éducation, FNEC FP FO, CFDT Éducation Formation Recherche Publiques, CGT Educ’action et SUD Éducation pour un autre budget, contre tout budget d’austérité et pour l’avenir du service public d’Éducation.
Après la réussite de cette mobilisation, l’ensemble des organisations syndicales avait posé un ultimatum au premier ministre. Mais Sébastien Lecornu n’a apporté aucune réponse claire à la colère des salarié·es, agent·es, demandeurs·euses d’emploi, jeunes, retraité·es qui s’est exprimée depuis la rentrée. Ni rupture avec les mesures présentées en juillet, ni engagement sur ce que pourraient être des mesures de justice sociale, fiscale et environnementale. Il a confirmé ses orientations dans un entretien dans la presse, annonçant sa volonté de limiter la hausse des dépenses publiques de santé ainsi qu’une coupe de 6 milliards d’euros dans le « train de vie de l’État », expression tendancieuse et provocatrice au regard de l’état des services publics. Les propos du ministre traduisent à demi-mot le coup de rabot sur les services publics avec, pour les personnels, des conditions de travail dégradées et pas de perspectives de revalorisation. Ces annonces confirment l’obstination d’un exécutif qui cherche à faire des économies sur nos vies et refuse tout changement de politique. Les choix budgétaires qui se dessinent, dans la continuité de ceux faits depuis 2017 touchent en premier lieu les personnes qui sont déjà les plus précarisées et les plus discriminées. Ces choix sont aussi dangereux : ils ne peuvent que nourrir le désespoir social sur lequel prospèrent les idées d’extrême droite si dangereuses pour la cohésion sociale et que nous voyons tous les jours, avec inquiétude, s’ancrer dans notre quotidien.
La rentrée dans l’Éducation nationale a confirmé la crise structurelle dans laquelle l’École publique est enlisée. Les écoles, collèges et lycées sont asphyxiés par le manque de moyens. Les classes sont surchargées, les vies scolaires sont sous pression, des élèves en situation de handicap ne bénéficient pas de l’accompagnement nécessaire voire n’ont pas du tout d’AESH et les services médico-sociaux sont exsangues. Tous les personnels, quels que soient leurs métiers, témoignent de plus en plus fréquemment de la perte de sens de leurs métiers, la démission n’étant plus un sujet tabou.
Mais la grève et les manifestations du 18 septembre ont montré la combativité et la détermination de la communauté éducative éducative qui a participé pleinement à cette journée, les manifestations ont compté jusqu’à un million de manifestant·es sur tout le territoire et rencontré un soutien populaire considérable. Le MEDEF et les ultra-riches montrent leur fébrilité à travers des prises de position lunaires car ils voient leur monde vaciller, des revendications de justice fiscale dont la concrétisation est à portée de main : c’est le moment d’amplifier la mobilisation pour gagner un autre budget et refuser tout budget d’austérité. Tout montre que nos exigences sont finançables par une meilleure répartition des richesses !
Nos organisations FSU, UNSA Éducation, FNEC FP FO, CFDT Éducation Formation Recherche Publiques, CGT Educ’action et SUD Éducation appellent donc à amplifier la mobilisation pour exiger que la totalité des mesures présentées cet été dans le budget soit abandonnée par le nouveau gouvernement. Elles exigent aussi un changement de cap budgétaire porteur d’espoir, de justice sociale, fiscale et environnementale.
Elles partagent notamment l’exigence d’une augmentation des salaires sans contreparties pour toutes et tous. Il faut aussi un changement de cap pour les politiques éducatives Nos organisations refusent des suppressions d’emplois prétendument légitimées par la baisse démographique : la boussole de toute politique éducative ne doit pas être la logique comptable, mais bien humaine et éducative. Elles exigent la création de tous les postes nécessaires dans nos métiers. Elles exigent aussi un statut de la Fonction publique pour les AESH. Le budget nécessaire à la rénovation du bâti scolaire doit être dégagé.
Dès maintenant, nos organisations FSU, UNSA Éducation, FNEC FP FO, CFDT Éducation Formation Recherche Publiques, CGT Educ’action et SUD Éducation :
appellent à organiser des réunions et heures d’informations syndicales pour échanger avec les collègues du caractère brutal, injuste et inacceptable des orientations budgétaires présentées par le premier ministre et préparer la grève du 2 octobre
appellent à se mobiliser par la grève et la manifestation le jeudi 2 octobre et à se réunir dans les écoles, les établissements et les services pour discuter des suites.
Nos organisations restent en contact pour faire un point en amont de la journée de mobilisation du 2 octobre et se reverront rapidement après le 2 octobre pour prendre toute initiative nécessaire.
À Paris, le 29 septembre 2025
L’article [Intersyndicale Éducation] Le 2 octobre, mobilisation massive, en grève et dans les manifestations contre l’austérité, pour un autre budget, pour l’avenir du service public d’Éducation ! est apparu en premier sur SNASUB-FSU.
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Le 18 septembre dernier, nombreuses et nombreux sont les personnels de la Fonction publique qui se sont mobilisés et ont ainsi contribué à la réussite de cette journée de mobilisation interprofessionnelle.
Fortes de celle-ci, l’ensemble des organisations syndicales ont exigé des réponses concrètes aux revendications exprimées par les travailleuses et les travailleurs. Elles n’en ont obtenu aucune lors de la réunion à laquelle elles étaient invitées à Matignon le 24 septembre.
Nos organisations déplorent une occasion manquée.
À ce jour, aucune rupture avec les mesures présentées en juillet n’est envisagée.
Pourtant, le projet de budget doit pouvoir engager des réponses attendues par les personnels de la fonction publique sur des sujets cruciaux : la revalorisation des rémunérations, l’amélioration des conditions d’emploi et l’égalité entre les femmes et les hommes sont indispensables, la création de postes de fonctionnaires pour répondre à tous les besoins du service public.
Tout l’inverse du musée des horreurs de celui préparé par le précédent Premier ministre !
Les organisations syndicales de la fonction publique appellent les personnels à se mobiliser encore plus fortement lors d’une nouvelle journée interprofessionnelle de grève et de manifestation le jeudi 2 octobre prochain.
Elles réaffirment la nécessité de construire un tout autre budget porteur d’espoir, de justice sociale et de justice fiscale, qui répondent aux exigences portées depuis des années maintenant.
Nous voulons :
des moyens budgétaires à la hauteur des missions des services et des politiques publiques,
des mesures de créations d’emplois de fonctionnaires et un plan de titularisation pour lutter contre la précarité, améliorer les conditions de travail et de réalisation des missions de service public, pour répondre aux besoins et renforcer la solidarité partout sur le territoire,
des mesures salariales générales et la revalorisation des grilles indiciaires,
des mesures instaurant enfin l’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes,
l’abrogation de la baisse de 10 % des rémunérations pendant les congés de maladie,
la garantie des droits des agent·es publics, au titre des politiques de protection et d’action sociales,
une protection sociale de haut niveau et l’abandon du recul de l’âge de la retraite à 64 ans,
la justice fiscale, avec la mise en place de dispositifs qui taxent les gros patrimoines et les très hauts revenus, contraignent le versement des dividendes et conditionnent fortement les aides aux entreprises.
Nous appelons les agentes et agents publics à se mobiliser massivement pour changer la donne et gagner des
avancées !
Bagnolet, le 25 septembre 2025
L’article Manifestations et grève interprofessionnelles du 2 octobre : les agent·es seront massivement mobilisé·es ! est apparu en premier sur SNASUB-FSU.
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Instituée par l’article L953-6 du Code de l’Éducation et régie par le décret n° 99-272 du 6 avril 1999 la commission paritaire d’établissement (CPE) est composée pour moitié de représentant·es du personnel et pour moitié de représentant·es de l’administration. Leurs compétences, comme celles des CAP, ont été largement amputées par la loi du 6 août 2019 dite loi de la « transformation de la fonction publique » (cf. Livre II Titre VI du CGFP). Le décret n° 2020-362 du 27 mars 2020 a apporté quant à lui des modifications à sa composition et son fonctionnement général. Le décret du 6 novembre 2024 valide désormais l’organisation du scrutin électronique en vue des prochaines élections de 2026.
Les représentant·es du personnel sont élu·es pour trois ans sur des listes présentées par des organisations syndicales, par catégorie hiérarchique A, B et C et groupes de corps BIATSS titulaires : corps ITRF, AENES, de bibliothèques, sociaux, de santé, etc.
En application du décret n° 2020-362, pour les élections organisées depuis septembre 2020, la composition des listes de candidat·es doivent respecter la part des femmes et des hommes dans les corps et catégories qu’elle représentent.
La durée du mandat de la CPE a été allongée par le décret n° 2020-362 à quatre ans à partir de décembre 2022.
La CPE représente les personnels fonctionnaires et est réunie par catégorie hiérarchique, en amont des CAP, pour être obligatoirement consultée sur les décisions individuelles et, le cas échéant, les recours formés par les personnels qui sont soumis à l’avis des CAP. Ainsi, la CPE est consultée sur les recours formulés sur les compte-rendu d’entretien professionnel, les refus d’autorisation de télétravail, le refus de titularisation ou le licenciement d’un-e fonctionnaire stagiaire ou titulaire. (cf. détail en page 8).
En revanche, la CPE n’est plus consultée depuis le 1er janvier 2019 sur les opérations de mobilité des agent·e·s (mutations, détachements etc.). Et depuis janvier 2020 elle ne l’est plus non plus sur toutes les opérations de promotion : les inscriptions sur listes d’aptitude ou sur les tableaux d’avancement le sont désormais sur la seule proposition du chef d’établissement et sont prononcées par la ministre, sans aucune consultation des élu·es à la CPE.
Le SNASUB-FSU contestait le rôle de pré-CAP des CPE, et leur trop fréquente instrumentalisation par les directions d’établissements afin de les réduire à des chambres d’enregistrement de leur choix, pour les questions qui imposaient de comparer l’ensemble des situations des agent·e·s d’un même corps concernés par une opération de gestion (notamment les promotions). Il condamne cependant le choix politique d’avoir réduit les compétences des commissions paritaires car cela aboutit à développer l’arbitraire, le clientélisme, les petits arrangements et tous les opportunismes.
En remplacement du rôle des représentant·es de la CPE et des CAP, le ministère a lancé à la surprise générale la mise en place en février 2021 de collèges d’experts afin « de pouvoir démontrer aux personnels comme à leurs organisations syndicales que les décisions de promotions resteront guidées par le respect des […] lignes directrices de gestion ». Opacité dans la désignation de ces experts, et surtout reconnaissance quasi-explicite des réels risques de gestion arbitraire que nous avions pointé, cette décision ministérielle a été très largement contestée par l’ensemble des organisations syndicales et a finalement été suspendue mi-avril 2021, pour les filières AENES et BIB. Ces collèges d’experts sont néanmoins maintenus pour les ITRF, et il nous reste à obtenir leur suspension, avant la suppression pure et simple de cette usine à gaz. Au moment de boucler ce texte, il est difficile d’avoir une visibilité sur les intentions ministérielles sur ce point.
On le voit, il y a donc matière à se battre pour imposer aux directions d’établissements de ne pas s’en tenir aux seules compétences obligatoires des CPE. En effet, il est dans l’intérêt des personnels de leur imposer de présenter et confronter avec les élu·es en CPE leurs choix et leurs critères de décision en matière de propositions de promotions et d’avancements par exemple. De même, il est utile de discuter des affectations à l’intérieur de l’établissement.
Des groupes de travail ad-hoc ont été mis en place dans certains établissements du supérieur afin de traiter des questions de promotions. Pour le SNASUB-FSU, la participation à ces groupes de travail dépend de trois conditions : le groupe de travail ne doit pas se contenter d’un simple avis, mais doit être chargé de proposer un classement ; sa méthode de travail doit être connue (grilles de lectures voire barème) ; et enfin il doit être paritaire, les élu·es du personnel étant soit issu·es de la CPE ou du CSA, soit nommé·es par les syndicats (il serait problématique que chacun·e candidate individuellement et soit retenu·e au bon vouloir de la direction d’établissement).
Il n’en reste pas moins que la perte réglementaire des compétences par les CPE va créer des situations hétérogènes sur les campus, source d’inégalité de traitement pour les collègues.
Concernant les mutations, depuis la loi ESR de 2013, l’article L.712-2 du Code de l’éducation prévoit que les présidents d’université et directeurs d’établissements, s’ils s’opposent à une affectation sont tenus de formuler un avis défavorable motivé, après consultation de représentant·es des personnels dans des conditions fixées par les statuts de l’établissement. Pour le SNASUB-FSU, c’est la CPE qui est la plus légitime pour une telle consultation.
Le rétablissement de toutes les compétences des CPE et des CAP, notamment mobilité, promotion et avancement, et le retour de l’organisation des CAP par corps ;
L’établissement transparent et connu de tous et toutes de critères de gestion pour l’établissement des décisions individuelles relatives aux carrières, notamment par le recours à des barèmes, établis de manière cohérente sur tout le territoire et à tous les niveaux. Les barèmes comme les orientations nationales et académiques de gestion constituent des outils de référence communs et transparents, tant pour les supérieurs hiérarchiques que pour les collègues.
Le SNASUB-FSU par ses élu·es dans les instances paritaires, à tous les niveaux, agit pour le respect des droits collectifs et individuels des personnels et pour l’égalité de traitement de tous les agent·e·s.
Il combat toutes les tentatives d’affaiblissement locales ou nationales des statuts.
Ses élu·es sont de véritables délégué·es des personnels sur lesquels vous pouvez vous appuyer pour vous informer, être conseillé·e utilement, vous défendre efficacement.
Ils et elles agissent en toute indépendance syndicale avec comme seule boussole l’intérêt général des personnels et du service public !
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Après la réussite de la mobilisation interprofessionnelle du 18 septembre, l’ensemble des organisations syndicales avait posé un ultimatum. Elles ont été reçues ce matin par le Premier ministre, pour obtenir des réponses concrètes aux revendications exprimées par les travailleuses et les travailleurs.
L’intersyndicale déplore une occasion manquée. Après un long échange avec le Premier ministre sur les enjeux qui se posent pour le monde du travail, aucune réponse claire n’a été apportée à la colère des salarié·es, agent·es, demandeurs·euses d’emploi, jeunes, retraité·es …
Le Premier ministre a expliqué qu’il n’était pas en mesure de connaître la copie finale du budget 2026 qui sera adoptée par le Parlement, alors que l’intersyndicale attendait au moins des pistes sur une copie initiale. Ni rupture avec les mesures présentées en juillet, ni engagement sur ce que pourraient être des mesures de justice sociale et fiscale.
Le monde du travail a assez souffert et c’est pourquoi l’ensemble des organisations syndicales appelle à amplifier la mobilisation lors d’une nouvelle journée d’action et de grève interprofessionnelle le jeudi 2 octobre prochain pour exiger :
– L’abandon de l’ensemble du projet de budget et notamment le doublement des franchises médicales, l’année blanche (désindexation des pensions, des prestations sociales, des salaires des agent·es de la fonction publique et du budget des services publics), la suppression de 3000 postes de fonctionnaires
et la réforme de l’assurance chômage, ainsi que des projets attaquant le code du travail, et le 1er mai ;
– La justice fiscale, avec la mise en place de dispositifs qui taxent les gros patrimoines et les très hauts revenus, et contraignent le versement des dividendes ;
– La conditionnalité sociale et environnementale des 211 milliards d’euros d’aides publiques aux entreprises privées ;
– Des moyens budgétaires à la hauteur pour les services publics partout sur le territoire ;
– Une protection sociale de haut niveau et l’abandon du recul de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans ;
– Des investissements dans une transition écologique juste et la réindustrialisation de la France, et des mesures contre les licenciements.
Pour préparer et réussir les grèves et manifestations du 2 octobre, les travailleuses et travailleurs et leurs syndicats maintiendront la pression et leurs revendications salariales par des actions dans les entreprises, les services et administrations, par différentes initiatives, organisations de réunions d’information, assemblées générales du personnel…
Les organisations syndicales conviennent d’ores et déjà de se revoir très rapidement.
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L’ensemble des organisations syndicales se félicite du succès de la journée de mobilisation interprofessionnelle et unitaire du 18 septembre avec un million de manifestant·es et de grévistes dans toute la France. Cela confirme la colère et la détermination des salarié·es, privé·es d’emplois, jeunes et retraité·es : les sacrifices pour le monde du travail, ça suffit !
La mobilisation contre le budget d’austérité a commencé à payer, elle a obligé le pouvoir à abandonner la suppression de deux jours fériés.
La mobilisation massive du 18 septembre démontre que le compte n’y est toujours pas ! Les organisations syndicales, avec les travailleuses et les travailleurs, exigent :
– L’abandon de l’ensemble du projet de budget et notamment le doublement des franchises médicales, l’année blanche (désindexation des pensions, des prestations sociales, des salaires des agent·es de la fonction publique et du budget des services publics), la suppression de 3000 postes de fonctionnaires et la réforme de l’assurance chômage, ainsi que des projets attaquant le code du travail, et le 1er mai ;
– La justice fiscale, avec la mise en place de dispositifs qui taxent les gros patrimoines et les très hauts revenus, et contraignent le versement des dividendes ;
– La conditionnalité sociale et environnementale des 211 milliards d’euros d’aides publiques aux entreprises privées ;
– Des moyens budgétaires à la hauteur pour les services publics partout sur le territoire ;
– Une protection sociale de haut niveau et l’abandon du recul de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans ;
– Des investissements dans une transition écologique juste et la réindustrialisation de la France, et des mesures contre les licenciements.
La balle est maintenant dans le camp du Premier ministre. Si d’ici au 24 septembre il n’a pas répondu à leurs revendications, les organisations syndicales se retrouveront pour décider très rapidement d’une nouvelle journée de grève et de manifestations.
Les organisations syndicales pointent également la responsabilité du patronat et exigent l’ouverture de négociations salariales dans toutes les branches et les entreprises. D’ici là, les travailleuses, les travailleurs et leurs syndicats maintiendront la pression par différentes initiatives, organisations de réunions d’information, assemblées générales du personnel, actions dans les entreprises, les services et administrations…
La réussite du 18 septembre place les travailleuses et les travailleurs en position de force. Les organisations syndicales conviennent d’ores et déjà de se revoir très régulièrement pour prendre toutes les initiatives nécessaires afin de mettre le débat budgétaire sous la pression du monde du travail et gagner enfin la justice sociale.
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